Dodge Durango SLT 2001

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Dodge Durango SLT 2001

Message par Ced » sam. 11 févr. 2012 17:26

Dodge Durango SLT 2001

J'ai eu récemment l'occasion de tester la Dodge Durango SLT modèle 2001

Petit récapitulatif : motorisation V8 4,7 L de 245 chevaux, finition SLT : Sellerie cuir / alacantara
Véhicule très confortable mais aussi très pratique : 7 places et équipé de nombreux rangements, sieges electriques chauffants - démarrage avec télécommande, Clim avant/arrière séparée, fermeture centralisée, vitres électriques.

Quelques photos Dodge Durango SLT 2001
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Ced
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Re: Dodge Durango SLT 2001

Message par Ced » mar. 28 févr. 2012 15:33

Moteur: V8 4.7 L SACT MAGNUM
Consommation d'essence (ville): 17.4 L/100 KM
Consommation d'essence (route): 12.0 L/100 KM
Transmission: Automatique à 4 rapports

Les +
Look ravageur
Finition et qualité d'assemblage en progrès
Habitabilité exceptionnelle
Comportement routier étonnant
Freinage efficace

Les -
Places arrière peu confortables
Poids élevé
Véhicule encombrant
Consommation gargantuesque des V8
Fiabilité à surveiller

De par son format, le Dodge Durango se situe à mi-chemin entre les utilitaires sport intermédiaires (Jeep Grand Cherokee, Ford Explorer et cie) et les gros formats (GMC Yukon/Chevrolet Tahoe, Ford Expedition/Lincoln Navigator). On évite ainsi, chez DaimlerChrysler, la cannibalisation avec les produits Jeep. Comme quoi les meilleures idées sont souvent les plus simples.

Sans rien enlever aux créateurs du Durango, il convient cependant de préciser que la même recette avait été utilisée 13 ans plus tôt, pour concevoir la camionnette Dakota. C'est d'ailleurs cette plate-forme qui fut retenue pour la conception du Durango.

Non seulement le Dakota a fait don de ses organes (mécaniques) à son frérot, mais il lui a également servi de modèle. À l'intérieur comme à l'extérieur, puisque l'habitacle comme les ailes bombées et la partie frontale du Durango sont empruntées au Dakota, qui lui-même s'inspirait largement de son grand frère, le Dodge Ram. La ressemblance frappante entre ces trois modèles ne trompera d'ailleurs personne quant à leurs liens de sang, si j'ose dire.

Encore là, l'idée est loin d'être mauvaise puisque tant le Ram que le Dakota en ont conquis plus d'un par leur allure on ne peut plus distincte. Viril, pour ne pas dire macho, leur dessin original est un joli clin d'oeil aux camions poids lourds, objets de culte auprès d'une large portion de la gent masculine.

LE SOUCI DU DÉTAIL
La présentation intérieure fait l'objet d'une révision complète en 2001. Parmi les principaux réaménagements, citons le tableau de bord, les sièges, les panneaux de garnissage des portes, le revêtement de pavillon, les poignées de maintien, les sacs gonflables et les prises d'alimentation. Tout ça est nouveau, ce à quoi il faut ajouter des modifications apportées au système de chauffage et climatisation afin de le rendre plus silencieux et d'améliorer la répartition de l'air. Ce n'est pas tout : le levier de commande de la boîte de transfert électronique est désormais intégré au tableau de bord, tandis que les commandes audio sont montées sur le volant. Autant de solutions pratiques qui démontrent le souci du détail qui prévaut chez ce constructeur. Naguère le talon d'Achille des produits Chrysler, la qualité d'assemblage est un net progrès; la finition impeccable de notre véhicule d'essai méritait d'être soulignée. C'est fait.
Mais l'un des points forts du Durango est sans nul doute son habitabilité, combinée à l'ingéniosité de sa cabine. Celle-ci peut en effet accueillir 8 passagers, grâce à la présence d'une troisième banquette. De plus, les deux banquettes arrière sont, comme il se doit, repliables. Mais encore une fois, on s'est efforcé de faire mieux : d'abord, l'opération est fort simple, et ensuite, une fois rabattues, ces banquettes dotent le véhicule d'une surface de chargement parfaitement plane.

Ce beau travail ne s'arrête pas là : ces deux rangées de sièges sont surélevées, comme dans une salle de spectacle, notamment afin d'offrir une meilleure vue à leurs occupants. Plus haute de 5 cm, la partie arrière du toit leur permet de ne pas se retrouver la tête collée au plafond. Voilà ce qu'on appelle, encore une fois, le souci du détail.

En plus de partager sa plate-forme avec le Dakota, le Durango lui emprunte la presque totalité de sa mécanique, notamment les deux motorisations proposées (des V8 de 4,7 et 5,9 litres). Le plus petit des deux – on devrait plutôt dire le moins gros – apparaît comme le meilleur compromis. S'il n'arrache pas le bitume, il brille cependant par son couple généreux autant que par sa douceur, et ses 235 chevaux ne peinent pas à la tâche. Sa capacité de remorquage (2 019 ou 2 609 kg, selon le ratio du différentiel) n'est pas à dédaigner non plus; elle grimpe à 3 331 kg avec le V8 de 5,9 litres (et l'équipement approprié, qui exige notamment l'ensemble R/T Sport et l'utilisation de carburant de type Super). Bref, ces deux moteurs ne craignent pas « la grosse ouvrage ».

Une bonne surprise, elle aussi digne de mention : le freinage, plus souvent qu'autrement exécrable dans les véhicules de la grande famille Chrysler, s'est montré tout à fait correct chez le Durango. Pour une fois, la pédale n'est pas trop spongieuse, ce qui facilite les manoeuvres de freinage, le dosage en tête de liste. Les distances d'arrêt sont dans la bonne moyenne, tout comme la puissance.

Grâce à sa garde au sol, à ses pneus surdimensionnés et à sa puissance, le Durango, on s'en doute, se débrouille fort bien lorsque vient le temps de s'aventurer hors des sentiers battus. Mais l'autre bonne surprise réside dans ses aptitudes routières : la tenue de route n'est pas vilaine du tout et l'aplomb du gros utilitaire, dans les virages serrés comme dans les grandes courbes, a de quoi étonner.

Le bilan du Dodge Durango est donc, dans l'ensemble, positif. Saluons l'intelligence de Chrysler qui, plutôt que d'en faire un rival du Grand Cherokee de la même famille, en a plutôt fait un complément. Avec les trois modèles de la gamme Jeep, les Mercedes de Classe M et le Durango, le groupe DaimlerChrysler est d'ailleurs plutôt bien nanti en utilitaires sport de tout poil. Souhaitons seulement que la fiabilité soit au rendez-vous, tel que promis, car s'il est un domaine où Chrysler a encore du progrès à faire, c'est bien celui-là. Mais, bon, Rome ne s'est pas bâtie en un jour, et le Durango donne une nouvelle preuve des pas de géants qu'a effectués ce constructeur depuis le début des années 90.

Source auto123.com - P. LAGUE

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